Cette fois, c’est sans Julien que je pars pour un grand weekend entre copines à Porto. Merci à Delphine pour les photos car c’est elle qui a fait la photographe pour le weekend.
Une ville adossée à la falaise
En arrivant à Porto, nous partons déambuler dans les ruelles et découvrons rapidement que ça monte et ça descend et ça remonte… Sur les rives du Douro, la ville semble comme agrippée de chaque côté du fleuve. Nous arrivons du côté du quartier de la Ribeira (classé au patrimoine mondial de l’Unesco) et voyons en face les caves avec leurs enseignes lumineuses et l’immense pont Dom Luis, qui permet de relier le bas et le haut des deux rives. Le haut du Pont est réservé aux piétons et aux trains et offre une vue incontournable de la ville.
Par contre, pour aller à pied du bas du Pont jusqu’en haut, ça tire bien sur les mollets ! Le mieux pour profiter de Porto est de bien optimiser la visite de la ville (les montées et descentes) ou d’avoir des bonnes chaussures de rando…
Spécialités portugaises
La première spécialité que nous testons en arrivant est la Francesinha, une sorte de croque monsieur contenant plusieurs tranches de viande et de saucisses et noyé sous un coulis de fromage fondu. C’est copieux mais pas très fin.
La morue ou bacalhau, on ne peut pas passer à côté ! En plat, en beignets, en galettes, on la trouve partout. Près de la Tour du Clergé, nous tombons sur une boutique qui fait un seul produit : le Pastel de bacalhau, un beignet de morue croustillant et fourré au fromage de chèvre (beaucoup de fromage de chèvre)… juste délicieux, surtout accompagné d’un verre de vin de porto blanc…
Une librairie étonnante
Nous partons de bon matin (bon ok il est 9h) direction la Livraria Lello. Pour entrer dans cette librairie, ce n’est pas aussi simple qu’une librairie classique. Il faut faire la queue devant une roulotte pour acheter son billet (5 euros) puis faire la queue devant l’entrée pour passer la “Sécurité”.
Il y a du monde, les gens commencent à pousser, les agents de sécurité fouillent nos sacs… mais au moment où l’on met un pied dans cette librairie, plus rien ne nous atteint, on se retrouve transportés dans un endroit imaginaire. Un double escalier central en bois, des miroirs, des vitraux et des immenses étagères de livres semblent sortir tout droit d’un roman d’Harry Potter. On se croirait chez Olivander “magasin de baguette magiques”. Une légende dit que JK Rowling se serait inspirée de cette librairie pour certains univers des boutiques du chemin de Traverse. Dans la librairie, nous voyons d’anciens rails, des chariots en bois et aussi l’authentique Monstrueux Livre des Monstres.
Le prix nous semble un peu abusé pour visiter une “librairie”, surtout avec autant de monde mais en fait ils déduisent cette somme de tout achat fait chez eux. Une stratégie commerciale d’enfer ! Le fait d’arriver assez tôt (vers 10h), nous permet de prendre des photos à l’intérieur car en heure de forte affluence, ils interdisent les photos pour des raisons de sécurité (notamment dans l’escalier).
Bilan : nous sortons tout de même enchantées par la visite et avec une envie de se refaire tous les Harry Potter !
Les caves de Porto
Nous ne pouvions être à Porto sans déguster le fameux vin de Porto, mais celui-ci ne vient pas exactement de la ville de Porto où le climat est un peu trop sec mais de la région du Haut-Douro.
Le vin de Porto se déguste de nombreuses façons, seul en apéro, dans un cocktail (le “Porto Tonic” par exemple), avec des tapas, en dessert ou même dans des plats en sauce ! Et là-bas rien à voir avec le simple Porto rouge que nous connaissons en France. Les choix et les goûts sont multiples et certains vraiment surprenants.
La pluie nous ayant surpris le samedi après-midi, nous décidons d’en profiter pour aller visiter les caves en attendant l’accalmie. Mais nous ne sommes pas seuls à avoir cette idée donc nous réservons le prochain créneau de visite en Français pour la cave Calem et attendons une petite heure dans un bar proche. La visite nous permet de mieux comprendre l’origine et la fabrication de ce précieux nectar et surtout se termine par une dégustation de plusieurs verres bien remplis (porto blanc, porto tawny et millésimé).
Je vais peut-être vous apprendre quelque chose ici, savez vous que le vin de porto n’est pas du tout un vin “cuit”. C’est bien un vin naturel “muté”, c’est à dire que la fermentation a été stoppée avec l’ajout de sucre.
Bienvenue ! Nous sommes Céline & Julien, deux amateurs de voyages et de photographie. Sur ce blog, nous partageons nos récits de voyages, agrémentés de nos photos et vidéos. Pour en savoir plus, cliquez ici !